Le marketing raisonné : une approche lucide, stratégique et... un peu mienne 🙂
Le marketing raisonné, c’est d’abord une expression que j’ai un peu inventée, c’est vrai. Mais c’est celle qui – pour le moment – illustre le mieux ce que je propose, ce que j’aime fabriquer.
Un marketing-communication qui ne se construit pas “en réaction”. Ni par obligation. Ni en suivant les dernières tendances comme on suit la météo. C’est un marketing solide, apaisé, au service de l’entreprise, de ses clients, et de ses équipes. Un marketing qui fait mieux, en faisant moins, et en séduisant tout autant (voire plus). C’est tout l’enjeu de mon marketing raisonné.
Inspiré de l’agriculture raisonnée, il ne s’agit pas ici de renoncer à toute forme de communication, mais de choisir ses actions avec justesse, de façon alignée, et de réconcilier rigueur stratégique et bon sens opérationnel.
Le marketing raisonné : une définition à contre-courant
Faire du marketing raisonné, ce n’est pas faire peu. Ce n’est pas non plus faire moins que les autres. C’est faire mieux, en fonction de ses objectifs réels, de ses moyens, et des attentes de ses publics.
Quelques chiffres pour poser le décor :
- En 2024, plus de 347 milliards d’e-mails sont envoyés chaque jour dans le monde, dont une grande partie à des fins promotionnelles (source : Statista).
- 65 % des consommateurs déclarent recevoir trop de contenus marketing, ce qui diminue leur attention et leur engagement (source : HubSpot, 2023).
- 70 % des dirigeants de PME déclarent manquer de temps pour structurer leur communication (source : Bpifrance Le Lab).
Si on n’a pas le temps pour marketer, autant l’utiliser à NE PAS chagriner ses clients avec du spam (par exemple).
Du coup, faire mieux, avec moi, ça passe par :
- une stratégie claire, posée, ancrée dans les réalités de l’entreprise,
- des outils choisis pour leur utilité, pas leur nouveauté ou leur hype,
- un contenu pensé pour durer,
- une posture qui assume sa spécificité, même si elle est à contretemps.
Cette approche suppose de ralentir pour mieux choisir. D’accepter qu’on ne fera pas tout, tout de suite. Et qu’un marketing solide, ce n’est pas celui qui fait du bruit, mais celui qui crée des liens durables.
Une façon de travailler qui change tout
Le marketing raisonné repose sur quelques principes clés, que j’applique dans chaque mission :
1. Partir de l’existant
Plutôt que de réinventer la roue, on prend le temps de regarder ce qui fonctionne déjà. Quels sont les canaux les plus efficaces ? Quelles prises de parole ont fait mouche ? Quels outils sont déjà utilisés en interne, en externe, même de manière informelle ?
2. Faire le tri dans les idées et les outils
Inutile de se disperser sur dix réseaux sociaux ou de multiplier les campagnes si les fondamentaux ne sont pas clairs. On choisit les bons outils, on les aligne avec les objectifs, et on structure un plan d’action réaliste.
3. Travailler la clarté avant la visibilité
Avant de chercher à être visible, il faut savoir quoi dire, à qui, et pourquoi. Cela passe souvent par un travail en profondeur sur la plateforme de marque ou d’entreprise, le discours, la posture, les offres.
4. Respecter les équipes et les rythmes
Pas question d’ajouter de la pression. Le marketing raisonné respecte les ressources disponibles : temps, compétences, budget. On construit un dispositif qui peut être maintenu et piloté sans s’épuiser.
Ce que cette approche change concrètement pour les entreprises accompagnées
Parce que tout ce bla-bla, c’est bien beau, mais à quoi ça sert, en vrai de s’offir un marketing et une communication raisonnés ?
Moins de stress, plus de clarté
En posant une stratégie lisible, on sort du marketing “en réaction”. On planifie mieux, on arbitre plus sereinement. Cela se voit aussi dans la relation aux partenaires : les briefs sont plus simples, les attentes plus claires, les projets plus solides.
Une image plus cohérente
Les messages (et les canaux) sont alignés avec les valeurs, les actions, les réalités internes. L’entreprise communique avec sa propre voix, sans copier celle des concurrents (qui utilisent souvent des templates dans l’air du temps) ou des grands groupes (qui n’ont pas les mêmes enjeux ni les mêmes moyens).
Des contenus qui durent
Un article bien pensé, un support bien conçu, une page bien écrite… sont souvent utiles pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. On produit moins, mais mieux. Et on peut réinvestir ces contenus, les adapter, les faire vivre. On replace tout le soin qu’on apportait aux beaux supports imprimés (et donc très couteux), au digital. Les textes sont choisis, placés, agencés, illustrés pour servir le propos et l’entreprise, de son service, de son produit.
Un meilleur engagement des équipes
Quand le marketing est raisonné, il ne tombe pas du ciel : il s’appuie sur les expertises internes. Il valorise les savoir-faire. Et il implique les équipes dans la transmission de ce qui fait la singularité de l’entreprise.
…
Le marketing raisonné, ce n’est pas une tendance. Envin je ne crois pas. Pas encore :)) C’est une posture.
Celle de faire du marketing avec conscience, efficacité, et surtout : adaptabilité. Celle de remettre le bon sens au cœur de la stratégie, de savoir utiliser ce qui existe, et repenser le reste pour s’accorder aux fluctuations des comportements de consommation, des habitudes d’achat, sans réinventer la roue tous les trois mois.
C’est l’approche que j’ai choisie, et que j’applique avec les entreprises que j’accompagne : artisanales, techniques, patrimoniales, engagées. Car ce sont souvent celles qui ont le plus besoin de structuration, mais ET moins de temps à perdre.
Un marketing solide, durable, et adapté à nos réalités.
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Note de fin : vous êtes arrivé·e à la fin de cet article (merci), et vous vous demandez ce que vient faire l’image du chou en ouverture ? Et bien c’est celle du potager dont on prend grand soin, de l’agriculture attentive et raisonnée, celle qui sème et récolte en fonction des besoins, avec respect. Mais si vous préférez penser à De Funès et Villeret, c’est bien aussi.
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